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Extraits de mon roman "L'inconstance des sentiments"
30/01/2016 13:08
« Revenue de l’enfer, et encore chancelante, je revois depuis peu comme une renaissance de la lumière, comme un réenchantement du monde: je t’ai trouvé, toi. Depuis peu. « Adrien ».
Amour, que je reçois, en moi comme un refrain, une rengaine d’un temps que j’avais oublié. Un avant merveilleux, tout simplement idéalisé… Malgré tous les retournements. De la vie. De la promise destinée.
Et ce prénom qui sonne et résonne à présent au-devant de mes jours comme un rappel à l’innocence et aux petits et grands bonheurs de cet avant. Avant la chute indispensable, pourtant, de l’éden familier, étranger désormais, égaré comme un rêve, lorsqu’à peine éveillés, nous sortons du silence…
Cette enfance de nous qui ne veut pas s’éteindre, feu qui brûle d’amour, flamme qui reste dense, même encore à genoux, et brûle comme un vœu renouvelé toujours : oh ne jamais se voir grandir, non, pas réellement, ne pas s’attarder loin de ces routes tracées, croit-on, dès la naissance…
Oh ne jamais les voir flétrir, ces fleurs qui portent en elles tout notre devenir, ce qu’on possède alors, ce qui semble éternel, ces fleurs qui nous mutilent, pourtant, qui se transforment, maquillant notre enfance d’un voile de rouges, de fards intenses, éclats de la maturité, une fois qu’a passé le vent d’adolescence, et la jeunesse si volage, si volatile dans ses danses.
Ces fleurs de la promesse que semble nous donner le destin, libre voie, voie libre devant, là, dont il faut bien choisir, alors, laquelle est bien pour soi, laquelle emmènera nos envies de vacances, d’aller voir un peu loin, peut-être, dans ces moments d’urgence, d’impatiente inconscience, inégalée, je crois, quand nos vingt ans s’avancent…
Des regrets se font jour, pourtant, c’est la vraie pluie, celle qui purifie, qui lave les péchés, les erreurs de jeunesse, nous menant à la vie, la « vraie », dit-on, celle d’adulte, dans un doux paradoxe.
C’est que la vérité, condition du soleil qui nous éclairera, dans nos pas difficiles, nos passages délicats, ne naît qu’en la douleur, de ce qu’on ne peut vivre tout ce qui est prévu, terrible discordance des idéaux et de la vie. De l’éternité de l’enfance, à la mortalité du temps. De la réalité d’adulte, à l’infini d’un amour retrouvé. »
(… Autre extrait)
« Et pourtant tout au fond de moi je sais : l’amour n’est pas fait pour durer. N’est-ce pas ?…
Ou cela se saurait. Non ?
Ce n’est que moments instantanés, sacrés, certes, divins.
Mais dans mon âme à moi je sens déjà la fêlure probable, le moment fatal où le pont cèdera, où la belle architecture de façade s’écroulera. Sans crier gare, sans prévenir. Je sais par expérience, du moins par mon passé, où il n’y eût nulle romance, à proprement parler, qu’il ne faut pas se reposer sur des lendemains qui sont censés chanter. Je sais trop par avance, je sais trop qu’il vaut mieux, à la rigueur, ne pas monter « trop haut ». Car la chute en est terrible, sans appel.
Et c’est pourtant ce que j’ai par trop fait. Ou bien par trop subi. Rengaine qui s’est répétée, refrain toujours si alangui, et si pesant de son silence, tant de fois dans ma vie.
J’en écrivais tant de poèmes, de ces amours déjà flétries, à peine nées, ces aventures d’un autre monde. Bien différent de toi et moi, là, aujourd’hui, Adrien flou, pourtant chéri. Adrien comme un paradis, que l’on convoite et qui s’ignore, nous, nous perdant dans ce décor, dans le cœur de toutes les parades, dans la quête des sentiments, qui nous obsède… Danses qui toujours nous appellent… à nous aimer, une fois pour toutes !
Dans ces « parades » qui nous angoissent, ou qui nous perdent ou qui nous sauvent…
Oui, c’est selon.
Mais moi je suis bien trop souvent tombée, dans certains filets, sans raison, à tous ces hommes sans visage, et aujourd’hui sans nom.
C’est l’impatience qui est de mise, dans ces passades sans durée. C’est la joie qui semble permise, enfin, dans toutes ces passions, qui nous font une âme insoumise, oublieuse de la raison. Pourtant au fond l’on jette un peu sa mise, au pied d’une tour sans réponse, et infernale à en mourir.
J’ai vécu tant de toutes ces « petites morts », oui, tous ces longs essoufflements, ces perditions de la tendresse, lorsqu’elle ne sait plus son nom.
Oh, non, ma belle, douce tendresse, perdue quelquefois à la longue, quelquefois oui tu nous dis « non », « va voir ailleurs d’autres promesses, ne force pas les choses en vain, elle est déjà finie la danse »…
Alors l’on se tait c’est certain. Et l’on réprime la violence. Jusqu’au sanglot du lendemain, et jusqu’à la blessure immense : celles des sentiments vains.
Un peu comme dans mon poème de l’époque, qui se répétait en variations infinies…
Rencontre amoureuse
Je le sais par avance
Il a déjà les clés
De mon corps et sa danse
Vient de tout commencer
Plus de dés, plus de chance,
C’est la fatalité
Je le sais par avance
Il ne saura m’aimer.
Je le sais par avance
Que je serai flouée
Ce jeu vidé de sens
Va pourtant m’emporter
La marée va son cours
Je suis sur son chemin
Englouties, les amours,
Tel sera le destin
Engloutis, mon amour,
Nos rêves de Demain,
La nuit après le jour
Viendra, je le sais bien
D’avance ils sont pipés
Les dés du lendemain
Malgré tous nos efforts
Cette belle journée
Ce défi à la mort
Qui vient tout encercler
On lui donnera tort
Et la voilà fanée
A rebours, décimées,
Les fleurs les plus retorses
Qu’une pluie vient laver
De leur péché si fort
Leur vice de beauté
C’est la chute des corps
Après l’union fragile
D’avance, je le savais.
Mais mes mots malhabiles
N’auront rien empêché
Tu es loin désormais
Je le savais d’avance
Que le bonheur ne dure…
C’est un temps l’innocence
Puis il y a la blessure
Qui envahit les sens
O terrible parjure
Je connaissais d’avance
Pourtant, ton jeu d’usure
Qui toujours recommence…"
C. Pivert http://www.edilivre.com/l-inconstance-des-sentiments-231c822081.html
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Sur le "califat"...
24/01/2016 16:22
Le « califat », un projet politique non-viable
« Multinationale de la violence, nourrie des rentes pétrolières, droguée à l’opium d’une religiosité macabre et a priori nihiliste » (Loretta Napoleoni), il est cependant certain que les visées de l’EI sont universalistes, elles aussi, pour notre plus grand malheur à tous.
Dès lors, doit-on imaginer ces projets comme universalisables ? N’allons pas jusque-là pour autant ! Même si la journaliste italienne s’interroge, avec une préoccupation de lucidité qui n’est certes pas malvenue, sur la réinstauration probable, à moyen ou long terme, d’un califat relégué, pourtant, depuis presque un siècle depuis son abolition (chute de l’Empire Ottoman en 1924), au « néant historique ». Et ce n’est pas fatalement parce que, comme l’avance cette thèse, l’EI exploite à son profit tous les moyens modernes d’une « guerre » à laquelle, même encore aujourd’hui, nous avons peine à donner un nom, que sonnera bientôt le glas des Etats-nations et des frontières tels que nous les connaissons, reconnus et, théoriquement (et, parfois aussi, en « pratique » !) protégés par les grands principes du Droit international. Car, selon certains autres spécialistes de la question, les nouvelles facettes du terrorisme reposeraient avant tout sur l’espoir de bâtir une nouvelle « communauté humaine » plus homogène, plus soudée peut-être, que toute autre société, sur le socle des valeurs, des idées religieuses de nature islamiste. Dans tout le « monde musulman ». Qui saurait alors exister en tant que « communauté », devenir homogène et « faire Etat ». Mais, sur les bases de quels Etats existants, lesquels défieraient alors les frontières actuelles, forgées par leurs particularismes identitaires, pourtant si multiples ? Il semble impossible d’imaginer une telle « confédération », un tel « espace géographique », même restreint, à l’heure actuelle, c’est une utopie. Non seulement que de vouloir convertir la raison en folie, en pervertissant les âmes et les poussant au Crime, mais également de se faire en parallèle une idée concrète d’un « Etat » sur une quelconque base géographique : les frontières ne se redéfinissent pas en dehors du cadre du Droit international, et surtout de sa force contraignante. Et ce dernier est en constante évolution, si tant est que les intérêts supérieurs de l’Humanité qu’il est censé défendre rencontre le courage de chefs d’Etats prêts à s’unir pour régler les conflits, dans ce « grand concert des nations », pour rétablir ou établir enfin « les règles » : les frontières. Donc la paix. Non. Le Droit international, la Cour de Justice internationale qui résout à coup d’arrêts les « litiges » territoriaux, économiques entre les Etats, et tous ceux qui s’emploient à le faire respecter sauront faire barrage aux courants qui menacent par leur expansivité les bases de son système : les frontières, bases légales qui ont atteint de par leur plus ou moins longue histoire une forme de légitimité qui ne doit pas être combattue, au nom de la paix, essentiellement… De même qu’au nom de la « prospérité » dans tous les sens du terme.
L’EI n’est pas une possibilité. L’EI est voué à disparaître. Sur le terrain. Ce sont, effectivement, ses visées qui ne le sont pas, la volonté de convertir des foules - qui pourtant sont sans aucun doute beaucoup plus libres, plus conscientisées de l’inutilité de cette « conquête », que ces protagonistes ne le pensent - car, en plus d’être universalistes, elles sont, peut-être, certes, universalisables. Mais, dans les « esprits » uniquement. Au travers d’une Education qui peut conditionner un esprit vers le « pire ». Jusqu’à l’assassinat de la Pensée !
Mais, surtout, l’on ne peut ignorer le vœu de paix de populations civiles désarmées qui composent plus que majoritairement les Etats de la grande « région » qui s’embrase au nom d’un projet titanesque, pour ne pas dire utopique de par sa nature même – puisqu’à son origine on ne trouve que violence, et destruction. Et, si une société humaine peut avoir en partie pour origine la violence et les inégalités (Rousseau) - pensons également aux grandes révolutions du passé de manière générale - elle ne saurait se consolider et donc perdurer dans un tel état, en état permanent de guerre avec le reste du monde !
On ne peux qu’observer, à l’heure présente et au-delà des coups de feu, des pillages et des explosifs qui finiront bien par s’épuiser, si l’on agit bien sûr, tout d’abord sur leur financements réels, à quel point ces bandits d’un genre finalement « ancestral », même s’ils revêtent les vêtements de guerriers modernes, ces champions d’un terrorisme qu’on dit maintenant rationalisé, « fasciste », disions-nous, forment ainsi des « groupements de l’ombre », des « tribus », des « clans » disons-le carrément, pré-civilisationnels, restent en marge des sociétés, et ce même lorsque de nouvelles conquêtes nous laissent prévoir le « pire ».
Mais ce « pire », à quoi ressemblerait-il ? Existe-il un véritable sens, uneorientation politique suffisamment pensée et organisationnelle pour être opératoire à ce point, et ayant le pouvoir de « fédérer » autour d’elle une coalition soudée, par exemple ? Non, me semble-il, d’aussi loin que ma connaissance du sujet me permet de le penser !
Car trop de conflits internes gangrènent le monde islamique, si géographiquement dispersé (du Maroc jusqu’à l’Indonésie pour faire bref!), si divers dans ses traditions (sunnisme, chiisme) comme dans ses réalités géostratégiques – pétrole, drogue, trafics d’armes, démographie...
Rationnels ou irrationnels, au fond, qu’importe, le fait est que les Djihadistes et tous ceux qui les soutiennent dans l’ombre, ne font que creuser, depuis des mois et des mois, la tombe de leur propre civilisation !
Commentaire de ninanet (06/04/2016 21:41) :
Oh combien vous avez raison ! Mais je crois qu'enfin il y a une prise de
conscience générale... Battons-nous avec nos mots. Merci. Amitié. Annette
http://ninanet.vip-blog.com/
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Des mots...
22/01/2016 04:38
Des mots…
Viennent des mots sur le buvard
Mes pauvres mots dont il se fout
Ce mal ordinaire et barbare
Viennent pourtant des mots d’espoir
Dans tout ce cœur à moitié fou
Des mots des mots pour te contrer
Pour t’éventrer te terrasser
Terrible abîme de mon âme
Voici des mots pour te tuer
Hélas je n’ai pas d’autres armes
Que ce stylo pour t’effacer
J’ai des bouffées d’angoisse
Des impasses
Avec lesquelles il faut jouer
Contre lesquelles il faut tenir
Malgré les souvenirs tenaces
Il va bien falloir dépasser
Ce froid glacial à en mourir
J’ai pleuré tout ce que j’étais
Avec ce que j’avais de larmes
J’ai pleuré tant que je ne sais
Si je possède encore une âme
Des mots des mots, rien que cela
Ont-ils ce pouvoir de guérir
Qu’on leur attribue quelquefois ?
Je me sens vide à en mourir
La dépression tue tout en moi
Le charme d’un printemps, un baiser, un sourire
Sors de ma vie, mon cœur, vraiment !
Cette fois-ci vraiment j’insiste
Je ne sais plus comment
Ou bien pourquoi j’existe
Je suis tout simplement
Et tout le temps si triste !
Ces mots seront rivière
Ils ont besoin de fuir
L’horreur et la poussière
De trop de souvenirs
Les mots comme un navire
Echappant à la terre
A l’enfer du mal-vivre
Des mots heureux et fiers
L’opposé d’un soupir
Des mots comme de l’air
Ou la magie de rire
Des mots comme la mer
Au cœur de la tempête
Des mots, des mots pour dire
Que vive ma colère
Je relève la tête
Pour ne plus la fléchir !
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Commentaire de patatra (10/03/2016 16:03) :
Bonjour
jolie blog de poésie
j'aime beaucoup les textes
a la prochaine qui sais...
http://patatra.vip-blog.com/
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Commentaire de ninanet (06/04/2016 21:37) :
j'aime beaucoup "des mots comme la mer au coeur de la tempête...". Bises.
Annette
http://ninanet.vip-blog.com/
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Un grand classique pour se "détendre"
08/01/2016 19:23
"Ah! dis le renard, je pleurerai.
- C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...
- Bien sûr, dit le renard.
- Mais tu vas pleurer! dit le petit prince.
- Bien sûr, dit le renard.
- Alors, tu n'y gagnes rien!
- J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé."
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Sur le 11 janvier...
29/12/2015 15:02
Le 11 janvier 2015 : une révolution pacifiste et citoyenne ?
Et si l’on évoquait l’idée qu’une révolution, des mœurs, de la culture qui nous entoure, Français comme occidentaux au sens très vaste – serait née dans le sillage du « grand bouleversement » des attentats de Paris, et bien sûr de l’immense rassemblement citoyen qui s’en est suivi, en ce 11 janvier 2015 ?
Il y eût un bouleversement certain au vu des chiffres, du reste, et, même encore silencieux, l’avènement d’un « pacifisme », au travers d’un républicanisme nouveau, ne pourra cependant qu’advenir si l’on tient compte du fait que notre rapport à la violence doit nécessairement évoluer, si l’on persiste à avoir foi en notre démocratie préparée, depuis longtemps déjà, à participer de son éradication là où nos engagements militaires, mais aussi diplomatiques, politiques, impliquent cet espoir.
(…)
Peut-être même, à très long terme, il s’agira d’une révolution mondiale… Qui sait ? Un phénomène, tout du moins, qui nous concerne tous. Aujourd’hui plus que jamais.
Bref, une « révolution » qui ne serait pas nécessairement politique en soi, au sens d’un renversement de pouvoirs en place, mais sociétale, et comme venant de l’intérieur de chacun, bouleversant avant tout les mentalités. Une « rébellion » intellectuelle avant tout… mais qui prendra du temps, voilà tout ! Beaucoup, certes. (…)
Puisque c’est la liberté de la presse qui vient d’être visée, c’est aussi un cri de la raison, celle qui cherche à rétablir ou établir un ordre républicain, démocratique… pacifique, aussi. Ce qui serait nouveau, précisément.
Ces « sentiments pacifiques », en outre, s’expriment ici également à l’égard du reste du monde, qui lui aussi va forcément réagir à sa manière. Mais il y a réaction.
La France, l’Europe, le Monde dans son entier, a réagi. Paris c’est la « capitale du monde démocratique » moderne, quelque part, son berceau, d’abord, puis sa longue tradition républicaine… Puis laïque. (…)
Car, aussi, quelque part, les « jours meurtriers » que nous venons de vivre ont réveillé l’identité et l’esprit citoyens qui ne nous habitaient plus depuis bien longtemps. Et ce n’est pas forcément parce que c’est Charlie, un journal soixante-huitard typique, pourtant, mais parce que c’est la patrie.
Il faut bien sûr dores et déjà voir au-delà de la seule liberté de la presse, et imaginer les conséquences sur la paix mondiale que cette grande vague qui ne peut pas être éphémère aura, puisqu’elle marquera les « esprits », reparlons-en. Les esprits libres, qui se libèreront des préjugés religieux ou raciaux pour repenser la société. Complètement. (…)
Etre pacifiste, cela va plus loin : c’est une société qui s’ouvre à l’évolution de mœurs jusque-là considérés comme faisant partie des « normes », à savoir jusqu’ici la persistance des guerres, ayant toujours été prétendument « consubstantielles » à la nature humaine… C’est aussi une nation, une grande et juste nation (comme la France, bien sûr !) qui n’agirait pas que dans son seul intérêt : c’est l’objectif durable d’une société civile internationale convertie à la paix démocratique (pléonasme à mon sens) au message universaliste ! » (…) In « Les défis du pacifisme » http://www.edilivre.com/la-revolution-pacifiste-231dd0b865.html
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