Vagues à l'âme

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Créé le : 12/12/2015 04:40
Modifié : 26/09/2016 03:23

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Un article encore d'actualité?...

13/12/2015 09:09



 

Le 21/01/15

 

La nécessité d’une union sacrée en France

 

1914 : Tous les députés, droite et gauche réunis, pleurent Jaurès et ses appels à la pacification des mœurs

 

Mais les nationalismes montent, montent, comme monteraient aujourd’hui dans les sondages les groupements populistes (FN ou autres) au prétexte qu’il faut bien se « défendre ». Mais l’expression est plus qu’équivoque en ces temps troublés où les forces républicaines sont de nouveau mises à mal, après une « union sacrée » qui ne nous leurrons guère ne fut sans doute qu’une façade : les élections partielles récentes dans le Doubs semblent appuyer cette thèse… A l’heure où droite et gauche républicaines peinent tant à redéfinir une stratégie.

 

Cependant, se « défendre », cela signifie-il vraiment la guerre en réponse à la guerre ? Ou bien, n’existerait-il pas, quelque part, selon l’expression consacrée juridiquement (par toutes les conventions internationales dignes de ce nom), une part majeure de « légitime défense », et au-delà de laquelle il ne nous faudrait pas peut-être trop nous aventurer ?

 

Pour l’heure, dans le monde politique, autour d’un Manuel Valls plus éloquent et ferme que jamais, la majorité ressoudée s’en tire avec les honneurs. La gestion de la « crise » par l’exécutif  - expression là aussi curieusement consacrée, à l’heure même où le nouvel « élan révolutionnaire » qui s’est emparé de la France, tout au moins au sens où nous le pensons, d’une réorganisation profondément pacifique de la société, prend des proportions intéressantes, semble en effet avoir surpris tout le monde, y compris dans les rangs d’une opposition demeurée d’abord muette… Avant d’entonner l’hymne national, elle aussi,  le deuil dans l’âme.

 

Le Président aurait-t-il donc tort ou raison, dans ces circonstances,  de s’afficher comme un « chef de guerre » ?

 

Oui, car il faut se défendre. C’est légitime. C’est également ce qu’on peut appeler le « devoir de résistance à l’oppression » et ce à quoi il fallait bien s’attendre après une telle semaine sanglante… Et l’opinion publique s’est plus que largement retranchée, dans un premier temps, derrière ce camp-là.

 

Quid du Font National ? Pour l’instant, peu d’éléments, a priori, ne peuvent nous éclairer suffisamment sur ses futures intentions…

 

Mais il faut se méfier, à double titre, de nos velléités à combattre, d’une part, seuls, le terrorisme islamiste, et, d’autre part, le fait indéniable qu’il faut se méfier de soi-même, de nos propres emportements, en ce sens que nous ne pouvons, que nous ne devrions pas, répondre à la menace par la même « logique meurtrière », c’est à dire extrémiste et jusqu’au-boutiste, de nos (nouveaux et anciens) ennemis – de l’intérieur comme de l’extérieur, pourrait-on alors dire… sans non plus se réclamer d’un Robespierre !

 

Il apparaît en effet que cela aboutirait à un paradoxe nuisible à tous et en particulier à l’identité française.

 

Championne s’il en est de la défense des droits humains qui ont fondé l’idéal même de la démocratie moderne – modèle toujours aussi imparfait mais auquel nul ne trouve de véritable alternative, sauf à se figurer que les « lois de la charia » puissent servir un idéal de justice,  il s’agirait du paradoxe d’une « République conquérante », comme au temps des croisés ou des guerres napoléoniennes… Dont tant d’historiens font une épopée sacrée car elles auraient permis aux idées politiques si novatrices de l’époque de se répandre. Comme si, au fond, la « civilisation » était l’apanage de l’Occident. Ce qui est faux puisque, accessible à tout être humain doté de raison, elle est en soi universelle, et, il faut le croire aussi, universalisable.

 

Mais il faut d’abord tenter de comprendre ce que seront, a minima dans le futur proche, les réactions françaises face aux nouvelles formes d’actes de guerre dont elle est victime. Elle, mais également de nouvelles cibles a priori plus « improbables » (Japon, Jordanie, Tunisie)…

 

Il faudrait, notamment, faire davantage la part des choses entre des décisions « à chaud » (la poursuite ou non des frappes aériennes en Syrie, en Irak), et celles qui méritent le retour nécessaire à un certain « sang-froid ». Surtout en matière de politiques publiques (refonte de l’éducation civique, de l’Armée peut-être,  lois sur l’immigration par exemple).

 

Aussi, à plus long terme, il faudra faire comme on dit le « choix des armes ». Dans tous les sens du terme.

 

A savoir, évidemment, quelles politiques nous devrions, au-delà bien sûr de la sécurité intérieure du pays, raisonnablement choisir, en tant qu’Etat de droit et malgré le fait d’être une grande puissance militaire. En somme, n’y a-t-il pas alternative à la guerre, au fameux « choc des civilisations » (S. Huntington) tant prédit et, de plus en plus, à l’heure actuelle ?

 

Et, quand bien même la France devrait, comme cela risque fort de se produire, en venir à utiliser la force, elle doit impérativement mener, en parallèle, des actions diplomatiques fortes et envoyer des messages puissants au reste du monde : ceux d’une nation profondément attachée à l’humanisme qui fait notre écorce, à nous, français, entre autres, depuis des siècles.

 

En attendant, la place des extrêmes, de gauche comme de droite, sur l’échiquier politique, s’était un temps trouvée comme amoindrie par les « événements »… Et cela semblait, jusqu’au retour récent des anciennes querelles politiciennes, une bonne nouvelle pour l’idée d’un vrai rassemblement républicain,  auquel nous aurions pu, chacun à notre manière, tous nous rallier au moins sur le court ou moyen terme.

 

Car là encore, nous ne devrions pas, pour l’instant tout du moins, nous réinscrire dans des luttes partisanes, tellement enracinées, trop, même, dans notre culture politique. La France doit se montrer unie, ne serait-ce que pour sa crédibilité internationale.

 

Le plus grand problème auquel est désormais confrontée cette « union sacrée provisoire » à laquelle nous assistions plus ou moins depuis quelques semaines, et malgré les inévitables voix discordantes, est celui de trouver un nouveau visage, présidentiel, à la France… Moderne, et, dans le sens large du terme, de nature œcuménique, unificatrice.

 

Bref, il nous faudra bientôt une présidence accessible aux progrès du pacifisme. De manière, toujours, à lutter contre toutes les formes de communautarismes qui depuis trop longtemps défient notre République officiellement « laïque et indivisible » (Constitution de 1958, article 1er).

 

Car n’en demeure pas moins que les regards se fixent de nouveau sur l’échéance de 2017. C’est dire si  l’urgence de la situation est également de combattre avec une détermination sans bornes les anciens réflexes de repli sur la « sphère privée » dont nous payons tant le prix à l’heure qu’il est. En bref, de réconcilier les Français avec eux-mêmes, de même qu’avec la politique et ses « procédés » - traditionnels ou réinventés !

 

La réalité nous prouve en tout cas que, même au cœur d’une crise sans précédent, il existe ce dilemme entre union de façade et un éventuel sursaut républicain…

 

La dernière solution pourrait qui le sait prévaloir si le volontarisme de nos hommes politiques était, enfin, à ce nouveau « grand rendez-vous » de notre Histoire.

in "Les défis du pacifisme",  http://www.edilivre.com/la-revolution-pacifiste-231dd0b865.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



partage et amitieCommentaire de laloracorse2 (14/12/2015 13:05) :

bienvenue sur vip amities

http://laloracorse2.vip-blog.com/

partage et amitieCommentaire de laloracorse2 (15/12/2015 11:26) :

stickers-comete-le-renne-du-pere-noel-bonne journee

http://laloracorse2.vip-blog.com/

partage et amitieCommentaire de laloracorse2 (17/12/2015 06:49) :

pere noel va venir amities

http://laloracorse2.vip-blog.com/

Vagues à l'âmeCommentaire de carojulia (17/12/2015 07:09) :

Joyeux Noël également! J'espère que nous pourrons nous rencontrer bientôt. Merci!

http://carojulia.vip-blog.com/



 

 

Prière à la mélancolie

13/12/2015 00:56



 

Prière à la mélancolie

 

I

Mélancolie, tu te transportes,

Entre mes seins, dans mes eaux mortes,

Le sel de l’eau emplit mes yeux

Mes jours sont vieux, tu les emportes

 

Mélancolie, comme un ciel bleu

Après l’orage qui vous lave

Tu es la pureté des cieux

Et la nuit vient comme une enclave

 

Comme une esclave qui se lasse

Qu’un être libre a pris en traître

Moi je me traîne et je ressasse

Des souvenirs d’amours humaines

Non je n’ai pas fini ma quête

 

II

J’ai mal pour eux. Mal pour moi-même

Et puis j’ai bien trop dit je t’aime

Aux paresseux de l’amour tendre

Que j’ai le cœur fou à se fendre

 

III

Tu as troublé mes habitudes

Pris en otage mes étés

Je n’ai que peu de certitudes

Toi, marchant là, à mes côtés

 

Mélancolie, triste fortune

Que l’on ne peut jamais léguer !

Un rayon vient, doux, sur la lune

Oh j’ai mal d’avoir tant aimé

 

Aimé sans retour, puis sans haine

Aimé comme on détruit ses chaînes

Le cœur jamais habitué

Et l’âme à jamais incertaine

 

Et là je rêve du passé

Toi ?  Tu m’enchaînes

La nostalgie de l’être aimé

N’est pas la réponse suprême

 

IV

Questions, questions recommencées

Contre un néant qui vous obsède

Je remplissais de l’être aimé

Le vide fou que l’on ne sème

 

V

À reculons, mélancolie,

Je vais, je viens, je te contourne

Quelquefois je me porte mieux

Mais tu reviens, tu te retournes

Tel un passant déçu, blessé

Qui me regarde dans les yeux

Fixement, hébété

 

Ivresse, ivresse, es-tu passée ?

T’ai-je assommée en cours de route ?

Le vin ne vient plus t’entraver

Mélancolie, coûte que coûte,

Ah te voilà bien installée

 

Entre mes reins, contre ma bouche

Et tu m’embrasses et tu m’embrasses

Quand je me lève ou je me couche

Jamais jamais tu ne te lasses

Nul ne te mettra sur la touche

Car nul ne veut prendre ta place

Tu es la clé de mes impasses

 

VI

C’est un chant d’amour érotique

Que je t’écris, lors que je passe

Entre ces sentiers douloureux

Un chant d’enlacement tragique

Yeux dans les yeux

Cœur sur ton cœur

Toi, tu te piques

D’avoir enraciné mon âme

Entre tes griffes

Moi, je me risque

Contre ta flamme

Brûlure antique

Antique flamme !

 

Contre ma joue, entre mes codes

Tu te frottes comme un amant

Contre lequel un rien s’érode

Tu es fidèle, je te le rends

 

VI

Faisons l’amour

Comme il se doit

Entre tes bras, je trouve un jour

Gris, mais à moi

Un monde sourd

Oui, mais à moi

Univers lourd

Tout comme moi

 

VII

De la folie ?  Je n’en ai pas.

Mélancolie : protège-moi




Entrez dans ma danseCommentaire de ninanet (15/12/2015 18:47) :

Jolie poésie... Bravo. Amicalement. Annette

http://ninanet.vip-blog.com/

Vagues à l'âmeCommentaire de carojulia (17/12/2015 07:22) :

Merci Madame, je ne manquerai pas de découvrir les vôtres plus avant... A bientôt

http://carojulia.vip-blog.com/

Le blog de JosieCommentaire de josiejpgiraudo (18/12/2015 18:33) :

Coucou Carojulia, j'aime beaucoup les poèmes merci de nous en faire profiter, je vous est mise dans mes blogs favoris pour venir vous voir plus régulièrement, je vous souhaite une bonne fin de soirée et surtout un bon Week-End, bisous amitié Josie

http://josiejpgiraudo.vip-blog.com/



 

 

Prière à la mélancolie

13/12/2015 00:52



Voici un extrait de mon livre de poésies appelé "Recueil d'amour désenchanté".

 

Prière à la mélancolie

 

I

Mélancolie, tu te transportes,

Entre mes seins, dans mes eaux mortes,

Le sel de l’eau emplit mes yeux

Mes jours sont vieux, tu les emportes

 

Mélancolie, comme un ciel bleu

Après l’orage qui vous lave

Tu es la pureté des cieux

Et la nuit vient comme une enclave

 

Comme une esclave qui se lasse

Qu’un être libre a pris en traître

Moi je me traîne et je ressasse

Des souvenirs d’amours humaines

Non je n’ai pas fini ma quête

 

II

J’ai mal pour eux. Mal pour moi-même

Et puis j’ai bien trop dit je t’aime

Aux paresseux de l’amour tendre

Que j’ai le cœur fou à se fendre

 

III

Tu as troublé mes habitudes

Pris en otage mes étés

Je n’ai que peu de certitudes

Toi, marchant là, à mes côtés

 

Mélancolie, triste fortune

Que l’on ne peut jamais léguer !

Un rayon vient, doux, sur la lune

Oh j’ai mal d’avoir tant aimé

 

Aimé sans retour, puis sans haine

Aimé comme on détruit ses chaînes

Le cœur jamais habitué

Et l’âme à jamais incertaine

 

Et là je rêve du passé

Toi ?  Tu m’enchaînes

La nostalgie de l’être aimé

N’est pas la réponse suprême

 

IV

Questions, questions recommencées

Contre un néant qui vous obsède

Je remplissais de l’être aimé

Le vide fou que l’on ne sème

 

V

À reculons, mélancolie,

Je vais, je viens, je te contourne

Quelquefois je me porte mieux

Mais tu reviens, tu te retournes

Tel un passant déçu, blessé

Qui me regarde dans les yeux

Fixement, hébété

 

Ivresse, ivresse, es-tu passée ?

T’ai-je assommée en cours de route ?

Le vin ne vient plus t’entraver

Mélancolie, coûte que coûte,

Ah te voilà bien installée

 

Entre mes reins, contre ma bouche

Et tu m’embrasses et tu m’embrasses

Quand je me lève ou je me couche

Jamais jamais tu ne te lasses

Nul ne te mettra sur la touche

Car nul ne veut prendre ta place

Tu es la clé de mes impasses

 

VI

C’est un chant d’amour érotique

Que je t’écris, lors que je passe

Entre ces sentiers douloureux

Un chant d’enlacement tragique

Yeux dans les yeux

Cœur sur ton cœur

Toi, tu te piques

D’avoir enraciné mon âme

Entre tes griffes

Moi, je me risque

Contre ta flamme

Brûlure antique

Antique flamme !

 

Contre ma joue, entre mes codes

Tu te frottes comme un amant

Contre lequel un rien s’érode

Tu es fidèle, je te le rends

 

VI

Faisons l’amour

Comme il se doit

Entre tes bras, je trouve un jour

Gris, mais à moi

Un monde sourd

Oui, mais à moi

Univers lourd

Tout comme moi

 

VII

De la folie ?  Je n’en ai pas.

Mélancolie : protège-moi






 

 

Prière à la mélancolie

13/12/2015 00:52



Voici un extrait de mon livre de poésies appelé "Recueil d'amour désenchanté".

 

Prière à la mélancolie

 

I

Mélancolie, tu te transportes,

Entre mes seins, dans mes eaux mortes,

Le sel de l’eau emplit mes yeux

Mes jours sont vieux, tu les emportes

 

Mélancolie, comme un ciel bleu

Après l’orage qui vous lave

Tu es la pureté des cieux

Et la nuit vient comme une enclave

 

Comme une esclave qui se lasse

Qu’un être libre a pris en traître

Moi je me traîne et je ressasse

Des souvenirs d’amours humaines

Non je n’ai pas fini ma quête

 

II

J’ai mal pour eux. Mal pour moi-même

Et puis j’ai bien trop dit je t’aime

Aux paresseux de l’amour tendre

Que j’ai le cœur fou à se fendre

 

III

Tu as troublé mes habitudes

Pris en otage mes étés

Je n’ai que peu de certitudes

Toi, marchant là, à mes côtés

 

Mélancolie, triste fortune

Que l’on ne peut jamais léguer !

Un rayon vient, doux, sur la lune

Oh j’ai mal d’avoir tant aimé

 

Aimé sans retour, puis sans haine

Aimé comme on détruit ses chaînes

Le cœur jamais habitué

Et l’âme à jamais incertaine

 

Et là je rêve du passé

Toi ?  Tu m’enchaînes

La nostalgie de l’être aimé

N’est pas la réponse suprême

 

IV

Questions, questions recommencées

Contre un néant qui vous obsède

Je remplissais de l’être aimé

Le vide fou que l’on ne sème

 

V

À reculons, mélancolie,

Je vais, je viens, je te contourne

Quelquefois je me porte mieux

Mais tu reviens, tu te retournes

Tel un passant déçu, blessé

Qui me regarde dans les yeux

Fixement, hébété

 

Ivresse, ivresse, es-tu passée ?

T’ai-je assommée en cours de route ?

Le vin ne vient plus t’entraver

Mélancolie, coûte que coûte,

Ah te voilà bien installée

 

Entre mes reins, contre ma bouche

Et tu m’embrasses et tu m’embrasses

Quand je me lève ou je me couche

Jamais jamais tu ne te lasses

Nul ne te mettra sur la touche

Car nul ne veut prendre ta place

Tu es la clé de mes impasses

 

VI

C’est un chant d’amour érotique

Que je t’écris, lors que je passe

Entre ces sentiers douloureux

Un chant d’enlacement tragique

Yeux dans les yeux

Cœur sur ton cœur

Toi, tu te piques

D’avoir enraciné mon âme

Entre tes griffes

Moi, je me risque

Contre ta flamme

Brûlure antique

Antique flamme !

 

Contre ma joue, entre mes codes

Tu te frottes comme un amant

Contre lequel un rien s’érode

Tu es fidèle, je te le rends

 

VI

Faisons l’amour

Comme il se doit

Entre tes bras, je trouve un jour

Gris, mais à moi

Un monde sourd

Oui, mais à moi

Univers lourd

Tout comme moi

 

VII

De la folie ?  Je n’en ai pas.

Mélancolie : protège-moi






 

 

La nécessité d'une union sacrée

12/12/2015 13:43



 

Le 21/01/15

 

La nécessité d’une union sacrée en France

1914 : Tous les députés, droite et gauche réunis, pleurent Jaurès et ses appels à la pacification des mœurs

Mais les nationalismes montent, montent, comme monteraient aujourd’hui dans les sondages les groupements populistes (FN ou autres) au prétexte qu’il faut bien se « défendre ». Mais l’expression est plus qu’équivoque en ces temps troublés où les forces républicaines sont de nouveau mises à mal, après une « union sacrée » qui ne nous leurrons guère ne fut sans doute qu’une façade : les élections partielles récentes dans le Doubs semblent appuyer cette thèse… A l’heure où droite et gauche républicaines peinent tant à redéfinir une stratégie.

Cependant, se « défendre », cela signifie-il vraiment la guerre en réponse à la guerre ? Ou bien, n’existerait-il pas, quelque part, selon l’expression consacrée juridiquement (par toutes les conventions internationales dignes de ce nom), une part majeure de « légitime défense », et au-delà de laquelle il ne nous faudrait pas peut-être trop nous aventurer ?

Pour l’heure, dans le monde politique, autour d’un Manuel Valls plus éloquent et ferme que jamais, la majorité ressoudée s’en tire avec les honneurs. La gestion de la « crise » par l’exécutif  - expression là aussi curieusement consacrée, à l’heure même où le nouvel « élan révolutionnaire » qui s’est emparé de la France, tout au moins au sens où nous le pensons, d’une réorganisation profondément pacifique de la société, prend des proportions intéressantes, semble en effet avoir surpris tout le monde, y compris dans les rangs d’une opposition demeurée d’abord muette… Avant d’entonner l’hymne national, elle aussi,  le deuil dans l’âme.

Le Président aurait-t-il donc tort ou raison, dans ces circonstances,  de s’afficher comme un « chef de guerre » ?

Oui, car il faut se défendre. C’est légitime. C’est également ce qu’on peut appeler le « devoir de résistance à l’oppression » et ce à quoi il fallait bien s’attendre après une telle semaine sanglante… Et l’opinion publique s’est plus que largement retranchée, dans un premier temps, derrière ce camp-là.

Quid du Font National ? Pour l’instant, peu d’éléments, a priori, ne peuvent nous éclairer suffisamment sur ses futures intentions…

Mais il faut se méfier, à double titre, de nos velléités à combattre, d’une part, seuls, le terrorisme islamiste, et, d’autre part, le fait indéniable qu’il faut se méfier de soi-même, de nos propres emportements, en ce sens que nous ne pouvons, que nous ne devrions pas, répondre à la menace par la même « logique meurtrière », c’est à dire extrémiste et jusqu’au-boutiste, de nos (nouveaux et anciens) ennemis – de l’intérieur comme de l’extérieur, pourrait-on alors dire… sans non plus se réclamer d’un Robespierre !

Il apparaît en effet que cela aboutirait à un paradoxe nuisible à tous et en particulier à l’identité française.

 

Championne s’il en est de la défense des droits humains qui ont fondé l’idéal même de la démocratie moderne – modèle toujours aussi imparfait mais auquel nul ne trouve de véritable alternative, sauf à se figurer que les « lois de la charia » puissent servir un idéal de justice,  il s’agirait du paradoxe d’une « République conquérante », comme au temps des croisés ou des guerres napoléoniennes… Dont tant d’historiens font une épopée sacrée car elles auraient permis aux idées politiques si novatrices de l’époque de se répandre. Comme si, au fond, la « civilisation » était l’apanage de l’Occident. Ce qui est faux puisque, accessible à tout être humain doté de raison, elle est en soi universelle, et, il faut le croire aussi, universalisable.

Mais il faut d’abord tenter de comprendre ce que seront, a minima dans le futur proche, les réactions françaises face aux nouvelles formes d’actes de guerre dont elle est victime. Elle, mais également de nouvelles cibles a priori plus « improbables » (Japon, Jordanie, Tunisie)…

Il faudrait, notamment, faire davantage la part des choses entre des décisions « à chaud » (la poursuite ou non des frappes aériennes en Syrie, en Irak), et celles qui méritent le retour nécessaire à un certain « sang-froid ». Surtout en matière de politiques publiques (refonte de l’éducation civique, de l’Armée peut-être,  lois sur l’immigration par exemple).

Aussi, à plus long terme, il faudra faire comme on dit le « choix des armes ». Dans tous les sens du terme.

A savoir, évidemment, quelles politiques nous devrions, au-delà bien sûr de la sécurité intérieure du pays, raisonnablement choisir, en tant qu’Etat de droit et malgré le fait d’être une grande puissance militaire. En somme, n’y a-t-il pas alternative à la guerre, au fameux « choc des civilisations » (S. Huntington) tant prédit et, de plus en plus, à l’heure actuelle ?

Et, quand bien même la France devrait, comme cela risque fort de se produire, en venir à utiliser la force, elle doit impérativement mener, en parallèle, des actions diplomatiques fortes et envoyer des messages puissants au reste du monde : ceux d’une nation profondément attachée à l’humanisme qui fait notre écorce, à nous, français, entre autres, depuis des siècles.

En attendant, la place des extrêmes, de gauche comme de droite, sur l’échiquier politique, s’était un temps trouvée comme amoindrie par les « événements »… Et cela semblait, jusqu’au retour récent des anciennes querelles politiciennes, une bonne nouvelle pour l’idée d’un vrai rassemblement républicain,  auquel nous aurions pu, chacun à notre manière, tous nous rallier au moins sur le court ou moyen terme.

Car là encore, nous ne devrions pas, pour l’instant tout du moins, nous réinscrire dans des luttes partisanes, tellement enracinées, trop, même, dans notre culture politique. La France doit se montrer unie, ne serait-ce que pour sa crédibilité internationale.

Le plus grand problème auquel est désormais confrontée cette « union sacrée provisoire » à laquelle nous assistions plus ou moins depuis quelques semaines, et malgré les inévitables voix discordantes, est celui de trouver un nouveau visage, présidentiel, à la France… Moderne, et, dans le sens large du terme, de nature œcuménique, unificatrice.

Bref, il nous faudra bientôt une présidence accessible aux progrès du pacifisme. De manière, toujours, à lutter contre toutes les formes de communautarismes qui depuis trop longtemps défient notre République officiellement « laïque et indivisible » (Constitution de 1958, article 1er).

Car n’en demeure pas moins que les regards se fixent de nouveau sur l’échéance de 2017. C’est dire si  l’urgence de la situation est également de combattre avec une détermination sans bornes les anciens réflexes de repli sur la « sphère privée » dont nous payons tant le prix à l’heure qu’il est. En bref, de réconcilier les Français avec eux-mêmes, de même qu’avec la politique et ses « procédés » - traditionnels ou réinventés !

La réalité nous prouve en tout cas que, même au cœur d’une crise sans précédent, il existe ce dilemme entre union de façade et un éventuel sursaut républicain…  http://www.edilivre.com/la-revolution-pacifiste-231dd0b865.html

 

La dernière solution pourrait qui le sait prévaloir si le volontarisme de nos hommes politiques était, enfin, à ce nouveau « grand rendez-vous » de notre Histoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 21/01/15

 

La nécessité d’une union sacrée en France

 

1914 : Tous les députés, droite et gauche réunis, pleurent Jaurès et ses appels à la pacification des mœurs

 

Mais les nationalismes montent, montent, comme monteraient aujourd’hui dans les sondages les groupements populistes (FN ou autres) au prétexte qu’il faut bien se « défendre ». Mais l’expression est plus qu’équivoque en ces temps troublés où les forces républicaines sont de nouveau mises à mal, après une « union sacrée » qui ne nous leurrons guère ne fut sans doute qu’une façade : les élections partielles récentes dans le Doubs semblent appuyer cette thèse… A l’heure où droite et gauche républicaines peinent tant à redéfinir une stratégie.

 

Cependant, se « défendre », cela signifie-il vraiment la guerre en réponse à la guerre ? Ou bien, n’existerait-il pas, quelque part, selon l’expression consacrée juridiquement (par toutes les conventions internationales dignes de ce nom), une part majeure de « légitime défense », et au-delà de laquelle il ne nous faudrait pas peut-être trop nous aventurer ?

 

Pour l’heure, dans le monde politique, autour d’un Manuel Valls plus éloquent et ferme que jamais, la majorité ressoudée s’en tire avec les honneurs. La gestion de la « crise » par l’exécutif  - expression là aussi curieusement consacrée, à l’heure même où le nouvel « élan révolutionnaire » qui s’est emparé de la France, tout au moins au sens où nous le pensons, d’une réorganisation profondément pacifique de la société, prend des proportions intéressantes, semble en effet avoir surpris tout le monde, y compris dans les rangs d’une opposition demeurée d’abord muette… Avant d’entonner l’hymne national, elle aussi,  le deuil dans l’âme.

 

Le Président aurait-t-il donc tort ou raison, dans ces circonstances,  de s’afficher comme un « chef de guerre » ?

 

Oui, car il faut se défendre. C’est légitime. C’est également ce qu’on peut appeler le « devoir de résistance à l’oppression » et ce à quoi il fallait bien s’attendre après une telle semaine sanglante… Et l’opinion publique s’est plus que largement retranchée, dans un premier temps, derrière ce camp-là.

 

Quid du Font National ? Pour l’instant, peu d’éléments, a priori, ne peuvent nous éclairer suffisamment sur ses futures intentions…

 

Mais il faut se méfier, à double titre, de nos velléités à combattre, d’une part, seuls, le terrorisme islamiste, et, d’autre part, le fait indéniable qu’il faut se méfier de soi-même, de nos propres emportements, en ce sens que nous ne pouvons, que nous ne devrions pas, répondre à la menace par la même « logique meurtrière », c’est à dire extrémiste et jusqu’au-boutiste, de nos (nouveaux et anciens) ennemis – de l’intérieur comme de l’extérieur, pourrait-on alors dire… sans non plus se réclamer d’un Robespierre !

 

Il apparaît en effet que cela aboutirait à un paradoxe nuisible à tous et en particulier à l’identité française.

 

Championne s’il en est de la défense des droits humains qui ont fondé l’idéal même de la démocratie moderne – modèle toujours aussi imparfait mais auquel nul ne trouve de véritable alternative, sauf à se figurer que les « lois de la charia » puissent servir un idéal de justice,  il s’agirait du paradoxe d’une « République conquérante », comme au temps des croisés ou des guerres napoléoniennes… Dont tant d’historiens font une épopée sacrée car elles auraient permis aux idées politiques si novatrices de l’époque de se répandre. Comme si, au fond, la « civilisation » était l’apanage de l’Occident. Ce qui est faux puisque, accessible à tout être humain doté de raison, elle est en soi universelle, et, il faut le croire aussi, universalisable.

 

Mais il faut d’abord tenter de comprendre ce que seront, a minima dans le futur proche, les réactions françaises face aux nouvelles formes d’actes de guerre dont elle est victime. Elle, mais également de nouvelles cibles a priori plus « improbables » (Japon, Jordanie, Tunisie)…

 

Il faudrait, notamment, faire davantage la part des choses entre des décisions « à chaud » (la poursuite ou non des frappes aériennes en Syrie, en Irak), et celles qui méritent le retour nécessaire à un certain « sang-froid ». Surtout en matière de politiques publiques (refonte de l’éducation civique, de l’Armée peut-être,  lois sur l’immigration par exemple).

 

Aussi, à plus long terme, il faudra faire comme on dit le « choix des armes ». Dans tous les sens du terme.

 

A savoir, évidemment, quelles politiques nous devrions, au-delà bien sûr de la sécurité intérieure du pays, raisonnablement choisir, en tant qu’Etat de droit et malgré le fait d’être une grande puissance militaire. En somme, n’y a-t-il pas alternative à la guerre, au fameux « choc des civilisations » (S. Huntington) tant prédit et, de plus en plus, à l’heure actuelle ?

 

Et, quand bien même la France devrait, comme cela risque fort de se produire, en venir à utiliser la force, elle doit impérativement mener, en parallèle, des actions diplomatiques fortes et envoyer des messages puissants au reste du monde : ceux d’une nation profondément attachée à l’humanisme qui fait notre écorce, à nous, français, entre autres, depuis des siècles.

 

En attendant, la place des extrêmes, de gauche comme de droite, sur l’échiquier politique, s’était un temps trouvée comme amoindrie par les « événements »… Et cela semblait, jusqu’au retour récent des anciennes querelles politiciennes, une bonne nouvelle pour l’idée d’un vrai rassemblement républicain,  auquel nous aurions pu, chacun à notre manière, tous nous rallier au moins sur le court ou moyen terme.

 

Car là encore, nous ne devrions pas, pour l’instant tout du moins, nous réinscrire dans des luttes partisanes, tellement enracinées, trop, même, dans notre culture politique. La France doit se montrer unie, ne serait-ce que pour sa crédibilité internationale.

 

Le plus grand problème auquel est désormais confrontée cette « union sacrée provisoire » à laquelle nous assistions plus ou moins depuis quelques semaines, et malgré les inévitables voix discordantes, est celui de trouver un nouveau visage, présidentiel, à la France… Moderne, et, dans le sens large du terme, de nature œcuménique, unificatrice.

 

Bref, il nous faudra bientôt une présidence accessible aux progrès du pacifisme. De manière, toujours, à lutter contre toutes les formes de communautarismes qui depuis trop longtemps défient notre République officiellement « laïque et indivisible » (Constitution de 1958, article 1er).

 

Car n’en demeure pas moins que les regards se fixent de nouveau sur l’échéance de 2017. C’est dire si  l’urgence de la situation est également de combattre avec une détermination sans bornes les anciens réflexes de repli sur la « sphère privée » dont nous payons tant le prix à l’heure qu’il est. En bref, de réconcilier les Français avec eux-mêmes, de même qu’avec la politique et ses « procédés » - traditionnels ou réinventés !

 

La réalité nous prouve en tout cas que, même au cœur d’une crise sans précédent, il existe ce dilemme entre union de façade et un éventuel sursaut républicain…

 

La dernière solution pourrait qui le sait prévaloir si le volontarisme de nos hommes politiques était, enfin, à ce nouveau « grand rendez-vous » de notre Histoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 





 

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