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Extraits "Mon amie, ma soeur"
17/12/2015 14:15
"Si je te raconte tout ça, chère Tétie, mon amie de toujours, -et de peut-être plus jamais !-, c’est qu’il faut en remonter là pour comprendre bien des choses qui sont arrivées depuis. Tu vois, je veux encore partager des choses avec toi, même si tu es éloignée, hors de ma portée, très loin de moi… Peut-être que ce texte, bien alambiqué, et même médiocre ou difficile à lire, pourra, dans d’autres sphères, nous rapprocher. Qui sait ? Et donner une seconde chance à notre si belle relation. A-t-elle fait son temps, comme tu le crois sans doute, à l’heure, tardive, qu’il est ? Moi en tous cas je te redis et redis que je n’ai pas tout vécu avec toi, je n’ai pas épuisé tout ce que tu as à donner, toi qui savais être si tendre, parfois. Et de moi tu as encore tout à prendre. Tout à gagner. Tout ce que j’ai encore à t’offrir, si tu savais ! Malgré des sentiments, il faut bien le dire, par moments contradictoires… Mon ressentiment, ma peine.
Je voudrais ne pas les laisser s’immiscer plus longtemps entre nous, vu les ravages qu’ils ont déjà créés. Puisqu’entre nous, justement, il n’y avait jamais eu de mur, de barrière, quels qu’ils soient. On se disait tout. On en riait, même. On se disait « c’est fou, comme notre amitié est forte, plus puissante que tout ! ». On trouvait tellement notre lien incomparable. Il était fait de sang, je te le dis. Pour atteindre à ce tel degré de complicité, de félicité dans nos fous rires, de même que dans ce que nous appelions nos discussions « graves ». Tout était mêlé, le dépassement des interdits, un à un, des sourires qui se disaient tout, en une fraction de seconde, les larmes au même moment du film… Tu étais mon amie, et ma sœur. Mon âme sœur. Et tu l’auras pour toujours, ce « statut ». Tu l’auras à jamais. Sache-le…"
http://www.edilivre.com/librairie/mon-amie-ma-soeur-20b72c90a8.html
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Petite présentation
17/12/2015 07:25
Née en Polynésie française de deux parents tous deux navigants, j'aurais toute ma jeunesse profité de cette opportunité pour parcourir le Monde. Une chose parmi tant d'autres a planté en parallèle ses racines dans ma vie: Les mots et leur poésie.
Les romans sont un peu comme des chansons à mes yeux. Il est plus facile de comprendre le monde quelquefois sous cet angle, mélodies éphémères et pourtant si profondes, que sous les lois de la politique et du "marché".
Mon premier roman a été publié il y a peu, ce 17 juin dernier: "Mon amie, ma soeur", apologie sans détours des amitiés même difficiles, entre idéaux et nostalgie de nos "enfances"...
Bientôt sortira le second, baptisé "L'Inconstance des sentiments", récit sur le Temps et la nature humaine, toutes leurs ambiguïtés, d'un personnage pris dans ses incertitudes, jusqu'à l'amour suprême aux lois immaîtrisées. J'y ai inséré de nombreux poèmes, "fanatique" de poésie que je suis!
Puis le dernier ouvrage n'est autre qu'un essai, sorte de "gentil pamphlet", hommage aux victimes de janvier 2015, un plaidoyer philosophico-politique pour la paix: "Les défis du pacifisme".
Caroline Julia Pivert
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Un "front républicain"?
17/12/2015 07:12
Par bonheur nous vivons (encore) en démocratie et les citoyens à part égale bénéficient du droit de voter pour les représentants qui leur semblent pouvoir défendre au mieux l’« intérêt général »…
A moins que les intérêts privés, les préjugés et les interprétations douteuses de toute sorte qui portent en eux le goût terriblement amer d’un passé inadmissible, vichyste par exemple, ne finissent par renverser un pouvoir légitime - car moral - à défaut d’un « front républicain» suffisamment soudé…
Malgré un retour nécessaire à des politiques on ne peut plus fermes, souvent catégorisées à droite, en matière de maintien de l’ordre. Car les Français, qu’on se le dise, sont malgré tout attachés à un certain ordre lorsque c’est l’identité républicaine, si intriquée à notre identité nationale, qui est malmenée - et, à travers elle, notre état de paix même relatif.
Toujours est-il que c’est devant un Front National comme qui dirait revu et corrigé, assaini et « taillé » sur mesure pour chaque nouvelle élection, c’est à dire redéfini sur les bases d’une nouvelle « assise » littéralement réactionnaire que gauche et droite se doivent également de se repositionner. Et ne trouvent toujours pas le moyen de s’unir !... Ne serait-ce qu’à minima, par des gestes symboliques, des déclarations ou actions communes, que sais-je… De communs idéaux, du reste !
Dans le contexte qui est à présent le nôtre, la fracture se creuse chaque jour davantage entre deux « mouvements » que l’on oppose comme étant démocratique et « politiquement correct », utilisons le mot, d’un côté, et des « forces » très anciennes qui prônent l’avènement – ou plutôt le retour – sur le devant de la scène d’un « ordre nationaliste » (une nouvelle « Révolution nationale »?!) nourri de rancœurs et de projets de transformation radicale à l’égard d’une société prête à tout, oui, presque tout, pour du changement… Mais dans un aveuglement sans doute plus néfaste pour tous qu’il n’y paraît, voilà tout…
Car il nous faut bien admettre qu’un certain laxisme, de gauche comme de droite d’ailleurs ! existe réellement et, de manière récurrente, au nom souvent d’un républicanisme presque trop « bien-pensant », frôle le tout-utopique, quelque part. Et évite les véritables sujets qui méritent débat et réflexion : nationalité, défense, éducation, et surtout la « question des migrants » aujourd’hui, qu’on sait bien ici balayer d’un revers de main. Bref, « se taire »… Pour éviter sans doute la scandaleuse réalité.
Car il nous faut de l’ordre, certes, mais démocratique, et cela, bien sûr, seule une relative paix politique durable sous toutes ses formes, à l’extérieur mais aussi et avant tout à l’intérieur, peut nous le garantir. » in « Les défis du pacifisme », par Caroline Pivert : http://www.edilivre.com/la-revolution-pacifiste-231dd0b865.html
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Mon amie, ma soeur
17/12/2015 06:37
"J'ai des regrets fous
Mon amie, ma soeur
Fous de tant d'ardeur
Quand je pense à nous
Oh quand tu es loin
Tu es toujours partout
Et dans mon coeur sans fin
S"écrivent des mots doux
Ah ce monde à nous
Qui défiait l'Heure
Ah tous ces remous
Les vagues du coeur...
Plus belle est l'Erreur
L'ignorance en tout
Quand dedans le coeur
On est jeune et fou
L'horloge de verre
Volant, mille éclats
Cette indifférence
Aux choses de Terre
Mon amie, ma soeur,
Plus belle est l'errance
Quand c'est volontaire,
A deux, comme ici
Plus belle est la nuit
De l'Imaginaire
Qu'importent les clous
Les croix, la bannière,
La barbarie folle aux portes de tout
Quand c'est le matin d'un nous sans mystère
Puisque de ces "tout"
De ces absolus
Ressort la lumière
Que je t'ai reconnue
Comme particulière
Dedans la cohue
L'or dedans le fer
Douceur reconnue
Ame familière!"
In "Mon amie, ma soeur", mon premier roman: http://www.edilivre.com/librairie/mon-amie-ma-soeur-20b72c90a8.html
Commentaire de josiejpgiraudo (17/12/2015 17:51) :
Bonsoir, petit voyage sur votre blog pour faire connaissance, beau poème
bravo amitié Josie
http://josiejpgiraudo.vip-blog.com/
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Une"soumission" qui n'aura pas lieu!
14/12/2015 12:50
Ne minimisons pas le réel "sursaut républicain" qui s'est produit hier: c'est une grande victoire. Victoire pour ceux qui n’ont pas succombé à la haine, à l’attrait du nationalisme sous tension. Pour chacun d’entre nous, de fait, dans la mesure où l’ascension au pouvoir de l’extrême-droite, prélude à d’autres « soumissions » autrement plus improbables (cf. l’ouvrage de M. Houellebecq), serait un frein considérable à la simple « circulation » de nos idées et actions pacifistes. J'avais pour ma part confiance dans le peuple français qui une fois de plus a su se montrer à la hauteur des enjeux: l'union sacrée? Nous devrions y repenser, tous... Voilà ce que j'écrivais il y a encore peu dans mon essai nouvellement sorti: "La révolution pacifiste": "Ce nouveau schéma politique, qui sortirait, donc, des prochaines élections, régionales, puis surtout présidentielles, obéirait à des lois par définition non violentes, donc non « révolutionnaires » au sens admis en premier lieu du mot. Et, surtout, non contraires à « notre » révolution, celle que je continue à nommer « pacifiste », même après des mois et des mois d’instabilité rapportée par les actualités, si souvent promptes à tout « dramatiser »… Le pays est-il donc tant en crise que cela, comme les pessimistes et les cyniques de tous bords voulaient tant nous le faire croire ? Non, car il a réagi. Il a, silencieusement à l’image de la marche du 11 janvier, calmement mais fermement, condamné peut-être une politique trop longtemps laxiste en matière de sécurité et d’éducation surtout. Mais notre « révolution » la plus souhaitable ne sera pas le fruit de l’extrême-droite, non ! bien que celle-ci puisse parfois servir d’aiguillon, admettons-le… - mais d’une mobilisation tout autre.
Peut-être, qui sait, voilà (enfin !) le retour d’une vraie ligne unificatrice, celle, patriote, éclairée, pleine d’un civisme nouveau, bien délimitée dans le cadre du fameux « pacte républicain », et qui, peut-être, pourrait revendiquer pour référence le De Gaulle que l’on admirait tant, celui des grands jours… Là pour nous rappeler que le fait d’avoir, nous aussi, su résister, contre les extrémismes, dans le but de la paix, nous a valu de retenir une leçon : bannir la violence et l’idéologie qui en est la source, « fascisme » de nature vichyste ou islamiste, même si ces mots ont l’air étranges, c’est bâtir une Nation sans divisions stériles. Le Politique, la délibération et la décision publique, démocratique, en outre, doit se substituer à l’idéologique, encore persistant, menaçant et venu des deux côtés, effectivement. Sur ce point M. Houellebecq ne peut qu’avoir raison : nous sommes à la fois menacés par la droite extrémiste et l’extrémisme islamiste. Et les deux nous divisent clairement. Donc, aucune des deux « solutions » n’est réellement viable pour assurer l’unité, la continuité, donc, d’un Etat. A fortiori la France ! L’ancrage de nos cultures, à présent, dans la conviction que dans nos cœurs il n’existe pas meilleure société qu’une démocratie en paix, et représentative de la société dans son unité, est trop puissant. Et si, de plus, elle reste en paix avec elle-même, elle le sera aux yeux du monde, et renforcée, et plus sereine dans les prochaines actions à mener." in http://www.edilivre.com/la-revolution-pacifiste-231dd0b865.html
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