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Créé le : 12/12/2015 04:40
Modifié : 26/09/2016 03:23

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"Je suis Charlie"

12/12/2015 13:19



 

Le 18/01/15

 

« Je suis Charlie »

 

Il y a encore quelques jours nous étions tous « Charlie »…Mais on entend déjà s’élever les mots contraires, un peu partout d’ailleurs. Algériens, Palestiniens… Jusqu’à la Tchétchénie, où se sont rassemblés pas moins de 800 000 personnes en réaction à notre réaction !

Et, surtout, même en France ou aux Etats-Unis, où l’on commence  à dénigrer les caricatures si ce n’est innocentes, du moins profondément pacifiques, si l’on sait voir au-delà de la simple satire du Prophète,   à défaut d’être indulgents, loin de là, envers les « bras armés » de ce dernier sur terre !

Des « Je ne suis pas Charlie », donc, s’égrènent un peu partout, et l’on brandit dans le monde islamique des pancartes et des messages écœurants : Ne serait-ce que de brûler un drapeau comme celui de la France, patrie des libertés fondamentales et de l’égalité, mots qui ne sont jamais vains même lorsqu’ils demeurent des idéaux. Mais il faut en avoir, justement, des « idéaux », des « principes moraux »… Dont la tolérance, ne l’oublions jamais, d’où découle nous le savons aussi la liberté de culte, même sous certaines conditions… à redéfinir cependant aujourd’hui de toute nécessité.

Du reste, Charlie est désormais au cœur de débats sans fin sur la libre expression, ses limites ou non, son épanouissement dans des sociétés qui n’aspirent pourtant aujourd’hui qu’aux échanges, à la communication, bref à l’ouverture d’esprit, également, que nous impose me semble-t-il notre conscience,  ce d’autant plus à l’heure où cette dernière semble si malmenée par l’indifférence générale qui hélas refait son apparition, ou bien les conflits intestinaux que se livrent à présent les partis, de nouveau, sur les champs de bataille électoraux.

Mais comment donc Charlie pourrait selon certains tomber aux « oubliettes », hormis dans les milieux de la presse où règnent vaille que vaille la solidarité et le dévouement aux causes que les Français devraient chérir et défendre tellement mieux ?

Comment comprendre ce retournement de situation, ce soufflé qui semble retomber après tant de velléités pacifistes envers le reste du monde de part et d’autre, et qui creuse à présent le lit d’oppositions nouvelles, voire de prémices de « crises civiles », à défaut de parler de guerres au sens traditionnel ?

Car nombreux sont ceux qui, à peine un mois après les événements incroyables que nous venons de vivre, se replient – déjà ! – sur leurs « positions » défensives d’« Avant »… Et en arrivent même, pour certains, à critiquer les Cabus, Wolinski et tous ces autres qui, ayant bravé la mort pour continuer à rester libres, l’auraient « bien cherché » !

Traduction simple : le « sort » de Charlie Hebdo n’était pas de mon fait, je ne me rallie donc pas à la cause que tant d’autres s’échinent à défendre en ces temps trop troublés… En bref, je me dédouane d’emblée, je donne d’emblée ma démission face au processus politique de rassemblement de la nation derrière une même bannière pour mieux défendre nos valeurs!

Et, de plus, comble du comble ! il nous arrive d’entendre maintenant ça et là des opinions si tranchées qu’elles en frôlent soit le ridicule ou l’inconscience, soit la légèreté de l’impudence : tout ceci serait le résultat d’absurdes provocations des dessinateurs ou écrivains de tous horizons, principalement en Europe, de la France au Danemark qui viennent d’être touchés, en passant par l’auteur désormais bien connu (S. Rushdie) des Versets sataniques, victimes de ces tristement célèbres « fatwas ».

Toute cette culture assassinée symboliquement et, aujourd’hui, directement, par les imams, mollahs ou autres « combattants du Prophète » les plus ignorants du véritable sens même de la « religion », là où c’est bien le « Verbe » qui, au commencement, est censé réunir les hommes (« religere » signifiant en latin « rejoindre, créer des liens »…) – qui ne font qu’attiser la haine de tous contre tous et n’importe qui.

Quelle surprenante façon d’entrer dans la querelle ! Quelle déception, osons le mot, au passage, pour celles et ceux qui vaille que vaille persistent à voir en Charlie un symbole plus vaste qu’il n’y paraît… Le point de départ d’un renouveau du pacifisme, par exemple !

Pourtant, même s’il faut aussi écouter d’autres voix, mais pas non plus n’importe lesquelles (la liberté d’expression a peut-être aussi des limites, mais je ne rentrerai pas ici plus avant dans ce débat), il serait bien dommage qu’un aussi beau message trouve de trop vives oppositions. Le consensus des premiers jours paraît peut-être s’effriter. Déjà. Trop vite se réinstaurent les vieux clivages politiques, stériles, inefficaces, sans utopie… Sans rêve d’universalité.

Or l’actualité semble ces jours-ci nous dire malgré tout que chacun de nous se doit de dépasser ses propres préjugés, ses habitudes de pensée, au nom de quelque chose de « supérieur ».

Il faudrait que cela réveille le monde entier, que le monde entier approuve et reconnaisse l’effort que font certains de se réunir malgré les différences, les doutes, les peurs… et bien entend les larmes.

Dépolitiser la situation paraît difficile à l’heure présente. On parle déjà un peu partout de récupération politique, de mises en scène grotesques… Quelle absence totale d’esprit visionnaire ! Quel gâchis si pour les générations à venir nous ne réfléchissions pas d’un peu plus près aux conséquences de nos réflexes dépassés de repli sur nous-mêmes, sur notre supposée « communauté ». Chrétiens, juifs, musulmans, mais encore gauchistes, gaullistes, et même « bourgeois » ou « ouvriers », chômeurs, pauvres ou aisés, européens convaincus ou souverainistes, qu’importe !

L’heure ne doit plus être à la division. Ne nous a-t-elle pas déjà menés à la dérive ?

 

 

 





 

 

Petite bio pour me présenter

12/12/2015 05:01

Petite bio pour me présenter


Née en Polynésie française de deux parents tous deux navigants, j'aurais toute ma jeunesse profité de cette opportunité pour parcourir le Monde. Une chose parmi tant d'autres a planté en parallèle ses racines dans ma vie: Les mots et leur poésie. 

 
Les romans sont un peu comme des chansons à mes yeux. Il est plus facile de comprendre le monde quelquefois sous cet angle, mélodies éphémères et pourtant si profondes, que sous les lois de la politique et du "marché".
 
Mon premier roman a été publié il y a peu, ce 17 juin dernier: "Mon amie, ma soeur", apologie sans détours des amitiés même difficiles, entre idéaux et nostalgie de nos "enfances"...
 
Bientôt sortira le second, baptisé "L'Inconstance des sentiments", récit sur le Temps et la nature humaine, toutes leurs ambiguïtés, d'un personnage pris dans ses incertitudes, jusqu'à l'amour suprême aux lois immaîtrisées. J'y ai inséré de nombreux poèmes, "fanatique" de poésie que je suis!
 
Puis le dernier ouvrage n'est autre qu'un essai, sorte de "gentil pamphlet", hommage aux victimes de janvier 2015, un plaidoyer philosophico-politique pour la paix: "Les défis du pacifisme".
 
J'espère que ces publications (à découvrir si vous en avez le coeur sur http://www.edilivre.com/librairie/mon-amie-ma-soeur-20b72c90a8.html) éveillerons votre intérêt pour de potentiels échanges",
 
Caroline Julia Pivert


Vagues à l'âmeCommentaire de carojulia (12/12/2015 06:55) :

Voici le début de mon livre, « Les défis du pacifisme », que j’ai commencé à rédiger au soir du 11 janvier 2015, après ce que j’appelle aujourd’hui encore une grande « marche pacifiste ». L’ »esprit » de ce 11 janvier comme on l’a par la suite appelé doit rester dans les mémoires: nous ne ferons la paix que lorsque nous y croirons à nouveau… Qu'en pensez-vous?... Le 11/01/15 Une marche pacifique « C’est le rire qu’on assassine ». Ainsi s’exprimait Voltaire dans toute la splendeur de son Indignation. Et 1789 était déjà en marche. De même qu’on ne peut venir impunément, dans la France d’aujourd’hui, s’attaquer à nos libertés sans imaginer de réaction assez typiquement révolutionnaire… Même si, sans grand recul, il paraît forcément difficile d’en saisir la nature et surtout la portée. Mais, qu’on se le dise, il faudra bien plus que des actes de Terreur pour éclipser nos « Lumières »… Ça, cette citation, ces manifestations, c’est l’hommage au drame, à ses victimes. C’est la tristesse d’avoir vu bafouer en un jour la tradition si française de la satire politique, de la liberté d’opinion. C’est, aussi, la terrible prise de conscience qu’une nécessité de changement n’est que trop rarement totalement pacifique, et que, bien souvent, elle naît, hélas ! d’abord dans le sang. Et, quelque part, au fond de soi, chaque être humain s’il n’est pas « fou » d’un improbable Dieu devrait s’en trouver blessé dans sa chair. Mais la France c’est aujourd’hui avant tout un cri du cœur, de millions de citoyens en deuil, oui, en deuil, en juste révolte et en « indignation » telle que l’entendait un Stéphane Hessel, devant ces actes de guerre d’un genre particulier pour ne pas dire nouveau : actes de démence, d’idéologie sectaire et meurtrière persistants. Pour la « religion ». Pour « Dieu ». Pour quelque chose d’insensé. Puisque contradictoire. Car la « religion » n’est pas « Dieu ». Puisque c’est la liberté de la presse qui vient d’être visée, c’est aussi un cri de la raison, celle qui cherche à rétablir ou établir un ordre républicain, démocratique… pacifique, aussi. Ce qui serait nouveau, précisément. Ces « sentiments pacifiques », en outre, s’expriment ici également à l’égard du reste du monde, qui lui aussi va forcément réagir à sa manière. Mais il y a réaction. La France, l’Europe, le Monde dans son entier, a réagi. Paris c’est la « « capitale du monde démocratique » moderne, quelque part, son berceau, d’abord, puis sa longue tradition républicaine… Puis laïque. Même si notre modèle ne tient plus depuis quelques décennies. Le fameux « déclin français »… Il serait peut-être temps, en effet, de réagir face au communautarismes qui s’y enracinent ! Car, aussi, quelque part, les « jours meurtriers » que nous venons de vivre ont réveillé l’identité et l’esprit citoyens qui ne nous habitaient plus depuis bien longtemps. Et ce n’est pas forcément parce que c’est Charlie, un journal soixante-huitard typique, pourtant, mais pace que c’est la patrie. Il faut bien sûr dores et déjà voir au-delà de la seule liberté de la presse, et imaginer les conséquences sur la paix mondiale que cette grande vague qui ne peut pas être éphémère aura, puisqu’elle marquera les « esprits », reparlons-en. Les esprits libres, qui se libèreront des préjugés religieux ou raciaux pour repenser la société. Complètement. Fallait-il donc en attendant qu’un tel événement se produise pour qu’une prise de conscience éclate enfin au grand jour ? Celle de l’urgence d’un bouleversement des donnes sur la scène politique et sociale, et pas seulement fixée sur l’importance de nos déficits publics ou nos querelles politiciennes si vaines, alors que nous ne sommes plus, depuis longtemps déjà, en état de paix ?? Ayons-en pour preuve, si d’aucuns l’ignorent ou l’ignoraient, car l’indifférence à ces choses existe – ou existait, justement ! – nos engagements militaires en Afrique, au Mali notamment, en Centrafrique, puis l’initiative prise par M. Hollande d’être en première ligne sur le « front » syrien, entre autres – mais le mot est mal choisi, puisque les conflits font maintenant fi des frontières… Si l’on considère surtout, entre autres, que « Daesh » n’est pas un Etat au sens classique du terme. Notre pays, à compter de ce jour, ne sera désormais plus condamné à n’être qu’un « musée », comme d’aucuns s’étaient plus à le dire, un souvenir de poussiéreuses gloires passées. Personne, et certainement pas les livres d’histoire, n’oublierons cette marche, dont l’aspect silencieux ne doit pas masquer le désir massif de s’exprimer à haute voix, à voix libre, empreinte d’une dignité exemplaire, et reprise un peu partout dans le monde – et pas seulement en Occident… Une marche pacifique par excellence. Personne, tout au moins, ne peut nier qu’elle aura un impact évident sur les relations internationales dans les temps à venir. L’Europe, touchée en son « cœur », s’est désormais soulevée… A sa manière. Et elle a de nombreux alliés. Bref, « elle n’est pas seule ! », une fois de plus, dans la course effrénée des événements de notre histoire ! 11/01/15. Il faudra désormais retenir cette date, et il faudra s’y faire : elle vient de donner naissance à une nouvelle donne politique à l’échelle peut-être planétaire. Et il faut que les dirigeants des Etats du monde entier, et pas seulement ceux qui étaient au rendez-vous ce jour-là – une cinquantaine de chefs d’Etat ou de diplomatie ! – en prennent toute la mesure… Désirons-nous vraiment nous combattre, tenter de s’imposer les uns les autres nos diverses cultures ou religions, ou bien n’existerait-t-il pas, quelque part (ou ne serait-ce que quelque peu…), dans les remous de l’âme humaine, un soupçon de rêve universel où la paix l’emporterait ? Car, croyons-en la lettre et surtout l’esprit des Droits de l’Homme, cet « héritage de paix » auquel nous repensons tous en ce jour, croyons-en cet « esprit » du 11 janvier dont on nous parle tant et qu’il nous faudrait graver dans du marbre, pourtant, croyons-en cette marche, où l’on défend la liberté, le droit de pouvoir s’exprimer sans perdre la vie, elle existe bel et bien, cette communauté humaine universelle, qui réclame aujourd’hui, ne serait-ce que son « droit à la vie » (article 3, Déclaration universelle des Droits de l’Homme), préalable et condition suprême de la Liberté. » C. Pivert

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