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Sur le "califat"...
24/01/2016 16:22
Le « califat », un projet politique non-viable
« Multinationale de la violence, nourrie des rentes pétrolières, droguée à l’opium d’une religiosité macabre et a priori nihiliste » (Loretta Napoleoni), il est cependant certain que les visées de l’EI sont universalistes, elles aussi, pour notre plus grand malheur à tous.
Dès lors, doit-on imaginer ces projets comme universalisables ? N’allons pas jusque-là pour autant ! Même si la journaliste italienne s’interroge, avec une préoccupation de lucidité qui n’est certes pas malvenue, sur la réinstauration probable, à moyen ou long terme, d’un califat relégué, pourtant, depuis presque un siècle depuis son abolition (chute de l’Empire Ottoman en 1924), au « néant historique ». Et ce n’est pas fatalement parce que, comme l’avance cette thèse, l’EI exploite à son profit tous les moyens modernes d’une « guerre » à laquelle, même encore aujourd’hui, nous avons peine à donner un nom, que sonnera bientôt le glas des Etats-nations et des frontières tels que nous les connaissons, reconnus et, théoriquement (et, parfois aussi, en « pratique » !) protégés par les grands principes du Droit international. Car, selon certains autres spécialistes de la question, les nouvelles facettes du terrorisme reposeraient avant tout sur l’espoir de bâtir une nouvelle « communauté humaine » plus homogène, plus soudée peut-être, que toute autre société, sur le socle des valeurs, des idées religieuses de nature islamiste. Dans tout le « monde musulman ». Qui saurait alors exister en tant que « communauté », devenir homogène et « faire Etat ». Mais, sur les bases de quels Etats existants, lesquels défieraient alors les frontières actuelles, forgées par leurs particularismes identitaires, pourtant si multiples ? Il semble impossible d’imaginer une telle « confédération », un tel « espace géographique », même restreint, à l’heure actuelle, c’est une utopie. Non seulement que de vouloir convertir la raison en folie, en pervertissant les âmes et les poussant au Crime, mais également de se faire en parallèle une idée concrète d’un « Etat » sur une quelconque base géographique : les frontières ne se redéfinissent pas en dehors du cadre du Droit international, et surtout de sa force contraignante. Et ce dernier est en constante évolution, si tant est que les intérêts supérieurs de l’Humanité qu’il est censé défendre rencontre le courage de chefs d’Etats prêts à s’unir pour régler les conflits, dans ce « grand concert des nations », pour rétablir ou établir enfin « les règles » : les frontières. Donc la paix. Non. Le Droit international, la Cour de Justice internationale qui résout à coup d’arrêts les « litiges » territoriaux, économiques entre les Etats, et tous ceux qui s’emploient à le faire respecter sauront faire barrage aux courants qui menacent par leur expansivité les bases de son système : les frontières, bases légales qui ont atteint de par leur plus ou moins longue histoire une forme de légitimité qui ne doit pas être combattue, au nom de la paix, essentiellement… De même qu’au nom de la « prospérité » dans tous les sens du terme.
L’EI n’est pas une possibilité. L’EI est voué à disparaître. Sur le terrain. Ce sont, effectivement, ses visées qui ne le sont pas, la volonté de convertir des foules - qui pourtant sont sans aucun doute beaucoup plus libres, plus conscientisées de l’inutilité de cette « conquête », que ces protagonistes ne le pensent - car, en plus d’être universalistes, elles sont, peut-être, certes, universalisables. Mais, dans les « esprits » uniquement. Au travers d’une Education qui peut conditionner un esprit vers le « pire ». Jusqu’à l’assassinat de la Pensée !
Mais, surtout, l’on ne peut ignorer le vœu de paix de populations civiles désarmées qui composent plus que majoritairement les Etats de la grande « région » qui s’embrase au nom d’un projet titanesque, pour ne pas dire utopique de par sa nature même – puisqu’à son origine on ne trouve que violence, et destruction. Et, si une société humaine peut avoir en partie pour origine la violence et les inégalités (Rousseau) - pensons également aux grandes révolutions du passé de manière générale - elle ne saurait se consolider et donc perdurer dans un tel état, en état permanent de guerre avec le reste du monde !
On ne peux qu’observer, à l’heure présente et au-delà des coups de feu, des pillages et des explosifs qui finiront bien par s’épuiser, si l’on agit bien sûr, tout d’abord sur leur financements réels, à quel point ces bandits d’un genre finalement « ancestral », même s’ils revêtent les vêtements de guerriers modernes, ces champions d’un terrorisme qu’on dit maintenant rationalisé, « fasciste », disions-nous, forment ainsi des « groupements de l’ombre », des « tribus », des « clans » disons-le carrément, pré-civilisationnels, restent en marge des sociétés, et ce même lorsque de nouvelles conquêtes nous laissent prévoir le « pire ».
Mais ce « pire », à quoi ressemblerait-il ? Existe-il un véritable sens, uneorientation politique suffisamment pensée et organisationnelle pour être opératoire à ce point, et ayant le pouvoir de « fédérer » autour d’elle une coalition soudée, par exemple ? Non, me semble-il, d’aussi loin que ma connaissance du sujet me permet de le penser !
Car trop de conflits internes gangrènent le monde islamique, si géographiquement dispersé (du Maroc jusqu’à l’Indonésie pour faire bref!), si divers dans ses traditions (sunnisme, chiisme) comme dans ses réalités géostratégiques – pétrole, drogue, trafics d’armes, démographie...
Rationnels ou irrationnels, au fond, qu’importe, le fait est que les Djihadistes et tous ceux qui les soutiennent dans l’ombre, ne font que creuser, depuis des mois et des mois, la tombe de leur propre civilisation !
Commentaire de ninanet (06/04/2016 21:41) :
Oh combien vous avez raison ! Mais je crois qu'enfin il y a une prise de
conscience générale... Battons-nous avec nos mots. Merci. Amitié. Annette
http://ninanet.vip-blog.com/
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Etre de "droite" aujourd'hui
18/12/2015 07:50
Etre de « droite » aujourd’hui
Placée sous le feu des critiques dès lors qu’il s’agit d’évoquer une supposée collusion entre le Front National et les Républicains, l’on taxe de plus en plus la droite dite « républicaine », ou parfois « molle » (par opposition à la droite « dure », le Front National) de faire le jeu, pour des raisons bien sûr électorales, de celui-ci en réveillant comme toujours chez une majorité des Français le sentiment nationaliste, voire xénophobe. Certes, le rejet de l’autre, quel qu’il soit, nous rappelle les heures les plus sombres de l’histoire européenne, mais de là à confondre un réel sentiment d’insécurité, et, pourrions-nous dire, à l’instar d’un Alain Finkelkraut, d’« invasion culturelle », liée à une problématique complexe de redéfinition de notre identité nationale, avec ce qui a fondé les théories nazies que l’on connaît, il y a un pas qu’il nous est impossible, au nom du simple réalisme, de franchir.
Concernant le clivage droite/gauche, plus mouvant aujourd’hui que d’aucuns le pensent, l’on peut se rappeler que depuis la Révolution française, grosso modo, l’on a d’abord opposé la droite et la gauche sur la base de ce que l’on pourrait nommer, d’un côté, le libertarisme, et de l’autre, l’égalitarisme. Responsabilité individuelle pour la droite, effort collectif pour la gauche… Mais force est de reconnaître qu’aujourd’hui, et ce depuis au moins 1945 et l’instauration de la sécurité sociale (par le Conseil National de la Résistance présidé par De Gaulle), les lignes ont plus que bougé. Nous vivons actuellement- que les gouvernements soient de droite ou de gauche- dans un Etat-Providence qui vient en aide, par le biais de la « solidarité nationale », autrement dit les impôts, aux plus faibles ou aux plus « malchanceux ». Ce qui est juste et ne devrait pas, à nos yeux, être sans cesse remis en cause par les extrêmes.
Or la droite, lorsqu’elle est au pouvoir, ne revient pas réellement sur ce système de redistribution- preuve que, d’une certaine manière, celle-ci a intégré depuis déjà longtemps nombre de valeurs dites de gauche, et ce que d’ailleurs peu peuvent sans malhonnêteté remettre en cause. En effet, dans sa majeure partie, notre société se réclame, aujourd’hui encore, d’un « destin collectif », où l’on se doit tous de se serrer les coudes, d’une certaine manière. Selon tous les sondages, les Français n’ont en effet de cesse de réclamer le retour des valeurs de solidarité et d’entraide, socle historique de notre République (n’oublions pas que sans la « fraternité », liberté et égalité sont des concepts vides, ou du moins infructueux)… La notion d’égalitarisme semble en tout cas avoir encore de beaux jours devant elle, même aujourd’hui dans la pensée de droite qui, loin d’être aussi « hiérarchiste », élitiste qu’à une certaine époque (lorsqu’elle faisait des différences sociales l’assise, en quelque sorte, de son libertarisme), s’est en somme convertie définitivement à la République. Quelles sont, dès lors, ces valeurs plus ou moins collectives dont elle se réclame, ou doit se réclamer ? Il semblerait d’abord que, quoi que l’on en dise, le « nouveau » nationalisme (réaction surtout, identitaire) qui est bien souvent le porte-drapeau tant décrié de la droite par trop considérée dans son entièreté aujourd’hui (confondue, même, parfois, avec le FN), est, peut-être, à même également de fonder sa future légitimité. Je m’explique.
En effet, et l’exemple des Etats-Unis est là pour nous le rappeler, un patriotisme fervent, qui se tiendrait évidemment dans de justes limites, n’engendre-t-il pas, et assez naturellement, cette vertu fondamentale qu’est le simple civisme ? Respect des lois démocratiques, de l’ordre, souci de l’autre en ce que celui-ci est considéré comme un « concitoyen », un semblable digne de notre intérêt - quelle que soit son origine - et donc de notre aide… Ces règles de comportement ne sont-elles pas, enfin, l’unique condition de survie pour toutes les valeurs qui sont les nôtres, et qu’hélas, si peu de Français osent défendre ouvertement, de peur d’être considérés comme de sectaires conservateurs ? Telle est pourtant, selon ce qui me semble, une réponse (traditionnelle, certes, mais sans doute plus efficace que le tout sécuritaire paranoïaque) à la profonde crise d’identité et de citoyenneté que traversent et la France et la droite. La droite « républicaine », elle, devrait donc justement prôner ce civisme, et ce dans l’éducation, la politique familiale et d’immigration, car dans un autre sens, on ne pourra faire véritablement barrage au « torrent » FN qu’en intégrant, ne serait-ce qu’en partie, des mesures qui seraient susceptibles d’être entièrement « désextrêmisées », car potentiellement compatibles avec les valeurs démocratiques et, surtout, au final, salutaires… en ces temps de crise ouverte.
Commentaire de josiejpgiraudo (04/01/2016 14:12) :
Bonjour ma douce Caro, voila une nouvelle semaine qui commence, j'espère
que tu vas bien et qu'il ne fait pas trop froid chez toi, je t'envois mes
bisous ton amie Josie et JP
http://josiejpgiraudo.vip-blog.com/
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Un "front républicain"?
17/12/2015 07:12
Par bonheur nous vivons (encore) en démocratie et les citoyens à part égale bénéficient du droit de voter pour les représentants qui leur semblent pouvoir défendre au mieux l’« intérêt général »…
A moins que les intérêts privés, les préjugés et les interprétations douteuses de toute sorte qui portent en eux le goût terriblement amer d’un passé inadmissible, vichyste par exemple, ne finissent par renverser un pouvoir légitime - car moral - à défaut d’un « front républicain» suffisamment soudé…
Malgré un retour nécessaire à des politiques on ne peut plus fermes, souvent catégorisées à droite, en matière de maintien de l’ordre. Car les Français, qu’on se le dise, sont malgré tout attachés à un certain ordre lorsque c’est l’identité républicaine, si intriquée à notre identité nationale, qui est malmenée - et, à travers elle, notre état de paix même relatif.
Toujours est-il que c’est devant un Front National comme qui dirait revu et corrigé, assaini et « taillé » sur mesure pour chaque nouvelle élection, c’est à dire redéfini sur les bases d’une nouvelle « assise » littéralement réactionnaire que gauche et droite se doivent également de se repositionner. Et ne trouvent toujours pas le moyen de s’unir !... Ne serait-ce qu’à minima, par des gestes symboliques, des déclarations ou actions communes, que sais-je… De communs idéaux, du reste !
Dans le contexte qui est à présent le nôtre, la fracture se creuse chaque jour davantage entre deux « mouvements » que l’on oppose comme étant démocratique et « politiquement correct », utilisons le mot, d’un côté, et des « forces » très anciennes qui prônent l’avènement – ou plutôt le retour – sur le devant de la scène d’un « ordre nationaliste » (une nouvelle « Révolution nationale »?!) nourri de rancœurs et de projets de transformation radicale à l’égard d’une société prête à tout, oui, presque tout, pour du changement… Mais dans un aveuglement sans doute plus néfaste pour tous qu’il n’y paraît, voilà tout…
Car il nous faut bien admettre qu’un certain laxisme, de gauche comme de droite d’ailleurs ! existe réellement et, de manière récurrente, au nom souvent d’un républicanisme presque trop « bien-pensant », frôle le tout-utopique, quelque part. Et évite les véritables sujets qui méritent débat et réflexion : nationalité, défense, éducation, et surtout la « question des migrants » aujourd’hui, qu’on sait bien ici balayer d’un revers de main. Bref, « se taire »… Pour éviter sans doute la scandaleuse réalité.
Car il nous faut de l’ordre, certes, mais démocratique, et cela, bien sûr, seule une relative paix politique durable sous toutes ses formes, à l’extérieur mais aussi et avant tout à l’intérieur, peut nous le garantir. » in « Les défis du pacifisme », par Caroline Pivert : http://www.edilivre.com/la-revolution-pacifiste-231dd0b865.html
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Un article encore d'actualité?...
13/12/2015 09:09
Le 21/01/15
La nécessité d’une union sacrée en France
1914 : Tous les députés, droite et gauche réunis, pleurent Jaurès et ses appels à la pacification des mœurs…
Mais les nationalismes montent, montent, comme monteraient aujourd’hui dans les sondages les groupements populistes (FN ou autres) au prétexte qu’il faut bien se « défendre ». Mais l’expression est plus qu’équivoque en ces temps troublés où les forces républicaines sont de nouveau mises à mal, après une « union sacrée » qui ne nous leurrons guère ne fut sans doute qu’une façade : les élections partielles récentes dans le Doubs semblent appuyer cette thèse… A l’heure où droite et gauche républicaines peinent tant à redéfinir une stratégie.
Cependant, se « défendre », cela signifie-il vraiment la guerre en réponse à la guerre ? Ou bien, n’existerait-il pas, quelque part, selon l’expression consacrée juridiquement (par toutes les conventions internationales dignes de ce nom), une part majeure de « légitime défense », et au-delà de laquelle il ne nous faudrait pas peut-être trop nous aventurer ?
Pour l’heure, dans le monde politique, autour d’un Manuel Valls plus éloquent et ferme que jamais, la majorité ressoudée s’en tire avec les honneurs. La gestion de la « crise » par l’exécutif - expression là aussi curieusement consacrée, à l’heure même où le nouvel « élan révolutionnaire » qui s’est emparé de la France, tout au moins au sens où nous le pensons, d’une réorganisation profondément pacifique de la société, prend des proportions intéressantes, semble en effet avoir surpris tout le monde, y compris dans les rangs d’une opposition demeurée d’abord muette… Avant d’entonner l’hymne national, elle aussi, le deuil dans l’âme.
Le Président aurait-t-il donc tort ou raison, dans ces circonstances, de s’afficher comme un « chef de guerre » ?
Oui, car il faut se défendre. C’est légitime. C’est également ce qu’on peut appeler le « devoir de résistance à l’oppression » et ce à quoi il fallait bien s’attendre après une telle semaine sanglante… Et l’opinion publique s’est plus que largement retranchée, dans un premier temps, derrière ce camp-là.
Quid du Font National ? Pour l’instant, peu d’éléments, a priori, ne peuvent nous éclairer suffisamment sur ses futures intentions…
Mais il faut se méfier, à double titre, de nos velléités à combattre, d’une part, seuls, le terrorisme islamiste, et, d’autre part, le fait indéniable qu’il faut se méfier de soi-même, de nos propres emportements, en ce sens que nous ne pouvons, que nous ne devrions pas, répondre à la menace par la même « logique meurtrière », c’est à dire extrémiste et jusqu’au-boutiste, de nos (nouveaux et anciens) ennemis – de l’intérieur comme de l’extérieur, pourrait-on alors dire… sans non plus se réclamer d’un Robespierre !
Il apparaît en effet que cela aboutirait à un paradoxe nuisible à tous et en particulier à l’identité française.
Championne s’il en est de la défense des droits humains qui ont fondé l’idéal même de la démocratie moderne – modèle toujours aussi imparfait mais auquel nul ne trouve de véritable alternative, sauf à se figurer que les « lois de la charia » puissent servir un idéal de justice, il s’agirait du paradoxe d’une « République conquérante », comme au temps des croisés ou des guerres napoléoniennes… Dont tant d’historiens font une épopée sacrée car elles auraient permis aux idées politiques si novatrices de l’époque de se répandre. Comme si, au fond, la « civilisation » était l’apanage de l’Occident. Ce qui est faux puisque, accessible à tout être humain doté de raison, elle est en soi universelle, et, il faut le croire aussi, universalisable.
Mais il faut d’abord tenter de comprendre ce que seront, a minima dans le futur proche, les réactions françaises face aux nouvelles formes d’actes de guerre dont elle est victime. Elle, mais également de nouvelles cibles a priori plus « improbables » (Japon, Jordanie, Tunisie)…
Il faudrait, notamment, faire davantage la part des choses entre des décisions « à chaud » (la poursuite ou non des frappes aériennes en Syrie, en Irak), et celles qui méritent le retour nécessaire à un certain « sang-froid ». Surtout en matière de politiques publiques (refonte de l’éducation civique, de l’Armée peut-être, lois sur l’immigration par exemple).
Aussi, à plus long terme, il faudra faire comme on dit le « choix des armes ». Dans tous les sens du terme.
A savoir, évidemment, quelles politiques nous devrions, au-delà bien sûr de la sécurité intérieure du pays, raisonnablement choisir, en tant qu’Etat de droit et malgré le fait d’être une grande puissance militaire. En somme, n’y a-t-il pas alternative à la guerre, au fameux « choc des civilisations » (S. Huntington) tant prédit et, de plus en plus, à l’heure actuelle ?
Et, quand bien même la France devrait, comme cela risque fort de se produire, en venir à utiliser la force, elle doit impérativement mener, en parallèle, des actions diplomatiques fortes et envoyer des messages puissants au reste du monde : ceux d’une nation profondément attachée à l’humanisme qui fait notre écorce, à nous, français, entre autres, depuis des siècles.
En attendant, la place des extrêmes, de gauche comme de droite, sur l’échiquier politique, s’était un temps trouvée comme amoindrie par les « événements »… Et cela semblait, jusqu’au retour récent des anciennes querelles politiciennes, une bonne nouvelle pour l’idée d’un vrai rassemblement républicain, auquel nous aurions pu, chacun à notre manière, tous nous rallier au moins sur le court ou moyen terme.
Car là encore, nous ne devrions pas, pour l’instant tout du moins, nous réinscrire dans des luttes partisanes, tellement enracinées, trop, même, dans notre culture politique. La France doit se montrer unie, ne serait-ce que pour sa crédibilité internationale.
Le plus grand problème auquel est désormais confrontée cette « union sacrée provisoire » à laquelle nous assistions plus ou moins depuis quelques semaines, et malgré les inévitables voix discordantes, est celui de trouver un nouveau visage, présidentiel, à la France… Moderne, et, dans le sens large du terme, de nature œcuménique, unificatrice.
Bref, il nous faudra bientôt une présidence accessible aux progrès du pacifisme. De manière, toujours, à lutter contre toutes les formes de communautarismes qui depuis trop longtemps défient notre République officiellement « laïque et indivisible » (Constitution de 1958, article 1er).
Car n’en demeure pas moins que les regards se fixent de nouveau sur l’échéance de 2017. C’est dire si l’urgence de la situation est également de combattre avec une détermination sans bornes les anciens réflexes de repli sur la « sphère privée » dont nous payons tant le prix à l’heure qu’il est. En bref, de réconcilier les Français avec eux-mêmes, de même qu’avec la politique et ses « procédés » - traditionnels ou réinventés !
La réalité nous prouve en tout cas que, même au cœur d’une crise sans précédent, il existe ce dilemme entre union de façade et un éventuel sursaut républicain…
La dernière solution pourrait qui le sait prévaloir si le volontarisme de nos hommes politiques était, enfin, à ce nouveau « grand rendez-vous » de notre Histoire.
in "Les défis du pacifisme", http://www.edilivre.com/la-revolution-pacifiste-231dd0b865.html
Commentaire de laloracorse2 (17/12/2015 06:49) :
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Commentaire de carojulia (17/12/2015 07:09) :
Joyeux Noël également! J'espère que nous pourrons nous rencontrer bientôt.
Merci!
http://carojulia.vip-blog.com/
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